Des maux en mots
Des choses à dire, à écrire, qui viennent ainsi pour me libérer. Une façon comme une autre de se guérir... 

Guérison

Comme lors d'un sacrifice , je me sens sacrifiée
La voie est sans issue, la foi me met à nue
Se laisser glisser vers ces mondes enfouis
En ne quittant pas des yeux la porte de sortie

La peur aiguise mes dents, prêtes à grincer ou mordre,
Sans retenue je laisse la colère m'envahir
Protège toi de moi, car je me délecte sans bruit 
Du mal que je peux faire juste par mauvaise foi
Chaque peur cache une envie irrésistible de vivre
Suis je prête à les affronter, ai-je envie de guérir

Et que deviendra ce moi que j’ai tant de mal à connaître
Tant de mal à comprendre, à apprécier, à aimer  
Et si l’autre moi débarrassé de ses douleurs
N’apporterait qu’un vide immense sans couleur, sans saveur
La peur me tétanise, il n’y a plus de guerrière
Juste un être fatigué par ces demandes incessantes
De ceux qui croient en elle plus qu’ils ne le devraient
Qu’attendez vous de moi ? quand pourrai je faire une pause
Cesser ce va et vient émotionnel qui m’épuise
Et enfin sans retenue profiter d’être qui je suis

Vegvizir
Bérangère
Avril 2019

Blessure

J’ai la dans le cœur comme une blessure
Qui veut pas foutre le camp
Qui veut pas foutre le camp
J’ai la dans le cœur comme une blessure qui pisse le sang

 
une plaie qui suinte depuis tant d’hivers
à l ‘heure où le monde se couvre de prières
écrasée de douleurs, c’est mon corps qui pleure
et se plie sous ce poids sans vie sans chaleur
il n’y a rien à dire, il n’y a rien à faire
se laisser glisser dans ses profondeurs
et se délecter de cette agonie
comme une ouverture, une porte de sortie
Les causes me bousculent, elles sont infinies
me prennent à chaque pas, n’apportent pas de répit
Le masque s’arrache encore sans résistance
Laissant paraître le vrai visage de la souffrance
Il n’y a plus de sourire, il n’y a plus d’envie
Les larmes vident un peu ce lac trop rempli
Le corps se replie en position fœtale
S’imaginant ainsi avoir un peu moins mal
 
J’ai la dans le cœur comme une blessure
Qui veut pas foutre le camp
Qui veut pas foutre le camp
J’ai la dans le cœur comme une blessure
 qui pisse le sang
 
Vegvizir
Avril 2018

Mère

Elle est en moi cette mère
Abandonnée elle ère
D’années en générations
Elle attend le pardon
 
Pour ce qu’elle a subi de lui
Encore Etouffé dans ce cri
De son corps jamais franchi  
Hurlant de douleur, anéantie
 
La honte qui l’envahit ensuite
Les insultes puisqu’elle le mérite
Cette autre vie qui apparaît
Dans ce jeune corps déchiré
 
Elle ne peut que le rejeter
Le détester, lui faire payer
A chaque regard posé sur lui
Elle se revoit à nouveau dans ce lit
 
Ce sont quelques minutes d’une vie
De douleurs, d'horreurs et de cris
Marquées dans le corps, l’âme et l‘esprit
D’une jeune fille pleine de rêves et d’envies
 
Elle ère toujours en moi
Cette mère que je ne connais pas
Elle domine dans cet arbre la lignée
Sur les femmes pour ne pas l’oublier
 
Le pardon s’impose mais semble si dérisoire
Face à ta souffrance, face à ta mémoire
La tâche semble impossible, la volonté est là
Te libérer de nous, me libérer de toi
 
Vegvizir Mars 2018

Sac à dos

Cette charge, cette rage qui m’engage dans cette voie de garage
Devoir la poser, la jeter, expulser ce trop lourd bagage
Pas facile de savoir qui s’accroche ainsi à mon dos
Pas simple d’accepter que j’alimente ce fardeau
 
ça se glisse doucement dans ce corps qui fait front Ça s’insinue, s’infiltre, enflamme muscles et tendons
Et comme un venin sans saveur il envahit mon être
Installe son camp, son nid, les douleurs vont paraître
 
Et c’est une vraie bataille qui s’engage en profondeur,
Des attaques incessantes, sans repos, à toute heure
Pour me faire plier, tomber et supplier
Sans une trêve, même cette fois, impossible d’échapper
 
Je tente sans succès de masser, de calmer
D’éteindre avec de l’eau ce feu trop enflammé
Rien n’y fait, la douleur continue son boulot
Des épaules jusqu’aux pieds en me bloquant le dos
 
Tout mon corps est complice, il se joue de mon être
Il m’allume, me pousse jusqu’à me jeter à terre
Et c’est en rampant, en pleurant, qu’enfin je lâcherai
cette charge que j’avais moi-même décidé de porter
 
La souffrance de l’autre ne doit pas être mienne
Occupe toi de toi, laisse couler dans tes veines
Ce fluide de vie qui alimente ton cœur
Et laisse à la consigne les bagages des âmes sœurs.
 
Vegvizir  Mars 2018

Sacré

Féminin, un mot si simple pourtant
Qui m’effraie de son ombre dans tous les instants
Un mot parmi les autres, facile à prononcer
Mais pourquoi alors, cette gorge si serrée
 
Masculin est un autre qui me pose problème
Pas facile de se dire face au miroir, je t’aime
Une colère, une gêne, des souvenirs qui remontent
De n’être pas comme elles, d’en avoir même honte
 
Les excès de l’un entraînent déséquilibre
La femme en moi se cache ou se montre agressive
L’homme a peu de choix pour imposer sa place
Juste tenter de calmer la fureur juste en face
 
L’harmonie est le but avoué à chacun
C’est un bien joli mot mais un sacré chemin
Long de toute une vie avec ses chutes pénibles
Ses obstacles, ses défis, scénarios invisibles
 
Mis en scène par celui qui connait tout de nous
Arrive régulièrement à nous mettre à genou
Pour espérer un jour arriver à trouver
Le féminin masculin enfin équilibré

Vegvizir  Mars 2017

Sagesse sans sagesse

Consciente de mes erreurs  de mes ombres si habiles
Je manipule sans cesse  l’autre, de cet ego subtil
 même si l’âme est humble , la volonté véritable
le scénario terrible  détruit tout sur la table
Je fuis, me réfugie  dans cette ombre délicate
Que j’honore, qui m’anime  par ses gestes d’acrobate
La sagesse est belle  Quand elle est transparente
Mais quelle est cette noirceur ? Cette tâche si persistante ?
Devoir mettre en lumière ces mémoires trop puantes
C’est partir à la guerre sans pouvoir être gagnante
Ces deux facettes sont miennes, je les accepte ainsi
Je sais qu’elles m’appartiennent et me possèdent à vie
J’aime cette ombre en moi qui couve et qui détruit
elle m’autorise ainsi à être ce que je suis
Quand à cette lumière qui semble inaccessible
Elle demande tant d’efforts que cela semble impossible
 
De quelle sagesse parle-t-on quand un sage se dit sage ?
D’où vient cette folie, ne serait-elle qu’un pas-sage ?
 
Vegvizir   Février 2017

Comme un arbre

Je suis cette petite graine écrasée au sol
par ce fruit trop mûr resté non cueilli.
Cette graine qui s’enfonce lentement dans la terre
en suivant doucement le ruissellement de la pluie.
 
C’est là que je repose un temps de gestation
où mon instinct me dicte les ressources à puiser.
C’est de cette terre -mère que je tire toute ma force,
Que je nourris mon feu, mon envie d’exister.
 
Quand le temps est venu, je repousse les obstacles,
blocs de terre, cailloux et branches qui s’étalent
Pour laisser poindre enfin un petit bout de tête,
prendre cette inspiration, cette bouffée d’air vital.
 
Et du fond de mes racines bien ancrées dans la mère
je me donne l’élan nécessaire à l’envol.
Que l’ascension est dure, que de pas qui m’écrasent
mais c’est sans compter sur cette énergie folle.
 
Je puise et je m’épuise au milieu de vous tous
à grandir et à être pour trouver ma vraie place.
De brindille courageuse, je change et me transforme
Je m’impose une peu plus avec le temps qui passe
 
Que cette mise en lumière peut parfois vous déplaire !
Mais j’ai foi en la vie et en ma raison d’être
Et la pluie, le vent, le soleil et la terre
Sont mes alliés fidèles dans cette vie sur terre
 
Devenu ce grand arbre, à mon tour de transmettre
Je donne la Vie possible à ces fruits qui sont miens
Et du haut de ma cime, je les suivrai de l’œil
Accompagnant d’amour leur magnifique chemin
 
Vegvizir -  janvier 2017

Colère

Mais quelle est cette colère en moi qui surgit
Qui me dévore le coeur et me brûle les yeux
Je n’ose pas l’approcher, je tente de la fuir
Elle ravage et détruit tel un volcan haineux
 
Les mains blanchies qui tremblent et la mâchoire crispée
Je sens cette vague brûlante surgissant du passé
Je ne peux me contenir, le mal est trop puissant
Je suis prête à détruire, tout sans discernement
 
Et laissant s’expulser cette lave en fusion
Face au regard hagard de l’autre qui est en cause
J’agis d’un seul élan sans me poser de question
Aveuglée par la rage, sans personne qui s’impose
 
Je ne sais plus qui je suis, je n’ai plus de raison
Attendre que ça se calme est la seule solution
De ce cri terrifiant transformé en murmure
Je suffoque et gémis d’avoir ôté l’armure
 
Des profondeurs, je glisse pour prendre une bouffée d’air
Et remplir ce vide que comblait ma colère   
Mais tel un ouragan, les dégâts sont nombreux
La fondation solide est désormais hors jeu
 
Mes larmes et mes regrets ne peuvent rien rattraper
Le mal a tout détruit, je ne peux l’effacer
De cet échec cuisant naît un ressentiment
Est-ce une autre colère qui s’approche doucement ?

Vegvizir    Février 2017

Laguz

Laguz qui coule sur moi comme un rayon de lune
J’aime sentir la douceur, la fraîcheur de cette rune
Elle m’embarque dans ses rêves avec une telle aisance
La magie de ses voyages me fait frôler la transe
 
Quand je t’imagine, je vois une cascade
Chutant de toute sa force pour effacer les traces
De toutes mes souffrances sur mon corps meurtri
Ou gravées sur ma peau de ces marques rougies.
 
C’est parfois la mer qui surgit de mon âme
Dans laquelle je m’immerge pour retrouver le calme
Et quand j’ouvre les yeux je découvre des couleurs
Qui m’illuminent la vie et me réchauffent le cœur
 
Quand la mer se déchaîne le combat se prépare
Je sais qu’une part de moi chutera tôt ou tard
Que sous ses vagues puissantes, écrasée je m’incline
Et accepte ce maître qui enfin me domine
 
Laguz toi qui m’apaise, me soulage de mes maux
J’aime me rafraichir ou boire de ton eau
ET quand la foi me quitte, que je ne me sens plus capable,
tu me renvoies à tes pieds juste avec quelques vagues
 
Vegvizir   Février 2017

Yin Yang

Face à face ces deux parts qui depuis toujours se défient
Tranchées dans le vif, chacune impose à l’autre ses excès ses folies
Connaissant leurs limites, elles tentent de s’ignorer
mais un simple regard peut tout faire exploser
 
Si leur chemin se croise, le duel s’impose
Aucune chance de pouvoir mettre le temps sur pause
L’un n’avancera pas si l’autre lui barre la route
Les embûches successives mettent mon cœur en déroute
 
Quelle est l’histoire en nous qui fait ce que nous sommes
L’unité à trouver n’est réelle pour personne
Savoir dompter l’autre est devenu un jeu
Auquel j’ai parti pris, mais chacun fait ce qu’il peut
 
La ligne de départ, là où commence ta vie
Avec tes forces, faiblesses et ce sac bien rempli
Dressés l’un contre l’autre, on les a fait ennemis
Alors que c’est l’inverse que nous demande la vie
 
Quelle part en moi agit pour le Yin ou le Yang
Trouver cet équilibre quand c’est le bateau qui tangue
Mission presque impossible où on se casse les dents
Tête baissée, je m’escrime à avancer pourtant.
 
Végvizir  Février 2017

Femmes en vous

A toutes ces Femmes en vous
A vous toutes Femmes debouts
Femmes qui rient, Femmes qui pleurent
Femmes qui souffrent, Femmes qui meurent
 
Fortes de leur foi,
ensemble et d’une même voix
elles se redressent, sans plus attendre
elles osent dire et faire entendre
le poids de leur maux en elles bien enfouis
de leur propre histoire, de cette simple vie
 
Ces mêmes mots si longtemps retenus
Ces murmures qui courent dans les rues
Entendez-les ! Ils se relèvent
Du fond des corps, ils se réveillent
Pour franchir non sans mal cette gorge si serrée
Et pour la première fois enfin, oser les prononcer
Ces premiers sons tellement durs à expulser
Se libèrent soudain d’une belle et même envolée
 
Ils n’ont pas de haine, ils n’ont plus de colère
Ils sont justes fatigués, épuisés d’exister.
De tous pays, entendez ce simple souhait
D’avoir juste une trêve, une paix retrouvée.
 
A toutes ces Femmes en vous,
A vous toutes Femmes debout
N’ayez plus peur, osez les dire, ces quelques mots pour vous guérir
 
Vegvizir    31 janvier 2017

 A quoi servons nous  ?

Finalement à quoi on sert ?
À quoi servent toutes ces thérapies, ces thérapeutes, ces stages, ces formations ? Qu’est ce qu’on va y chercher, à aller mieux ? peut être, sûrement, je le souhaite en tout cas mais ça veut dire quoi aller mieux ? À me libérer de mes souffrances ? à me guérir ? Mais dans quel but finalement ?
Est ce que je veux me guérir moi pour moi ou me guérir moi pour l’autre, pour aider mes ancêtres, mes descendants, mon conjoint, pour être intégré, aimé, reconnu ….
Ou est ce que je veux juste apprendre à me guérir pour pouvoir ensuite l‘utiliser sur l’autre, pour donner un sens à ma vie, sentir mon talent, mon importance, mon existence, mon pouvoir même sur l’autre, sur les autres, tous ceux qui autour souffrent et ont tellement besoin de moi ?
Un sauveur, un vrai avec sa cape et son collant moulant ou un être intègre, droit, juste, sincère avec lui, avec l’autre sur ses motivations profondes ? Un être sans cape, sans masque, sans retenue, libre et vrai. Un qui se laisse guider, qui sait qu’il n’est rien, qu’il permet et c’est tout.
Combien veulent se guérir juste pour être aimé au lieu d’apprendre à s‘aimer sans autre intention que de s’aimer et s’accepter tel que l’on est ? Une tâche tellement compliquée … On semble tous penché sur notre propre nombril en ritualisant le développement de nos capacités, en lisant pour accompagner notre élévation spirituelle, en pratiquant des voyages chamaniques avec des intentions bien précises, très personnelles, en devenant des êtres faisant partie de ces gens qui comme nous sont des êtres réveillés, révélés, élevés … mais finalement qui consommons. Nous consommons ce que la terre nous fournit. Nous utilisons tous des outils conçus avec les énergies fournies par notre Terre Mère et faisons, je l’espère, si nous en avons la conscience, le pardon, le remerciement à l’animal, au végétal, au minéral et c’est tant mieux, c’est le minimum à faire.
Mais le reste. Toutes ces énergies autres qui nous entourent, toute cette nature qui s’offre à nous en continu, qui se soucie d’elle, en prenant le temps de se mettre à genou, ramasser les déchets, les mains dans la terre pour nettoyer sans rien attendre en retour, juste parce que ça doit être.
Et puis demander pardon, remercier, faire des offrandes, sans protocole, juste de cœur à cœur, laisser les gestes se faire avec naturel, douceur, amour. Est ce que l’on se soucie suffisamment de cette nature moins jolie, moins extravagante, moins utile, celle de notre quotidien, plus ou moins en bonne santé, cela aussi par notre fait, notre faute ? Oui, agir pour elle sans attente, sans demande, sans intention particulière, juste parce que c’est là et que cette nature me porte, me supporte, me nourrit, me permet de respirer, manger, bouger, vivre et moi j’use et abuse d’elle ! Je suis là sur cette Terre en tant qu’humain et juste pour ça, je lui dois le respect absolu, pour tout ce qu’elle me donne en continu. Juste parce que ça doit être. Juste parce que c’est !

Apprenons-leur à prendre soin de la Terre Mère, ils ne s’en porteront que mieux. Apprenons-nous à prendre soin d’elle, elle nous sauvera !
Soyons des êtres vrais, sincères, justes, d’humbles humains au service de cette si belle Terre Mère ! Et ne soyons rien d’autre.

Vegvizir avril 2019

8 Mars  Journée de la Femme

8 mars
Journée Internationale des droits de la Femme
Une journée un peu dérangeante lorsqu’on est femme. Une journée pour pointer du doigt ce qui est et ne devrait pas être.
Qu’est ce qu’on veut nous montrer ?
Qu’une grande majorité des femmes sont encore et toujours traitées comme des minorités dans ce monde ? Et que nombre d’entre elles en souffrent dans leur chair, dans leur corps, dans leur âme au quotidien et que certaines en meurent, chaque jour. Oui. C’est un fait. Personne ne peut le nier.
Une journée par an pour faire avancer cette cause.
Car oui, nous sommes une cause, une idée soutenue, une situation d’urgence que l’on veut et doit défendre, ensemble, l’homme et la femme unis pour la cause féminine, la cause du droit des femmes d’être tout simplement femme libre dans ce monde.
La cause féminine, des femmes courageuses qui se sont battues pour être reconnues.
Quelle belle journée que ce 8 mars en 2019 où comme le dit si bien Nicole Ferroni dans son récent message, les grandes marques en profitent pour lancer une fête commerciale supplémentaire, après Noël, la chandeleur et avant pâques, mesdames, des remises exceptionnelles rien que pour vous sur quoi ??  Sur ce qui vous fait vivre, palpiter, vibrer, sur l’essence même de votre vie, de votre quotidien, sur ce pourquoi vous êtes là parmi nous humains, hommes et femmes réunis sur notre belle Terre, le paraître et la ménagère.
On trouve naturellement les produits de beauté, pour vous rendre encore plus belles, parce que la beauté, ça s’entretient, ça se travaille, pour plaire, pour vous plaire à vous et pour plaire à l autre parce justement sans tout ça, vous allez l’être carrément moins. Avec ces rides qui surgissent, cette peau qui vieillit, ces cheveux qui grisonnent, cette graisse qui vous enveloppe, mais faites quelque chose !
Alors faites vous belles mesdames pour cacher ce que votre âge vous fait subir, le vieillissement naturel de votre corps, de vos cellules, de vos organes.
Juste un petit rappel, c’est un phénomène assez commun qui touche, on semble l’oublier, l’ensemble des êtres vivants sur cette Terre.  Mais vous, femmes, agissez vraiment, c’est important ! Pour les autres…
A cela s’ajoute les bons plans, lingerie, pour être sexy, pour plaire, pour faire plaisir, pour être appréciée par l’autre lorsque le regard se posera sur vous, pour éveiller le désir..
Et les bons plans fringues, pour qu’on vous regarde, qu’on se retourne sur vous dans la rue, soyez belles, soyez femmes, soyez attirantes, souriantes, complaisantes mais surtout pas chiantes.
Paraître belles, c’est quand même notre souhait le plus cher, non ?  Paraître …
 
Et c’est bien connu, la majorité des femmes qui sont seules dehors, dans des lieux publics, dans des cafés, des restos, au cinéma, sur des bancs publics, à la plage, en forêt, dans le bus, le métro, à la biblio et je ne sais ou encore, n’attendent qu’une chose, qu’une seule chose, qu’un homme s’approche et vienne les accoster, leur parler, les siffler, les draguer, leur dire des mots doux ou plus vulgaires parce que la femme aime la vulgarité sous ses faux airs de sainte Nitouche. Nitouche, n’y touche pas. La aussi, on devrait être tellement fières et heureuses, alors qu’on est seules, de susciter autant d’intérêt et parfois même un tel désir chez certains hommes que finalement même un geste de leur part sur notre nuque, notre dos, nos seins ou notre cul devrait être une fierté.  Suis-je amer ? Oui j’avoue. Est-ce que j’en fais trop ? Non !
Demandez aux femmes qui vous entourent, votre épouse, votre mère, votre sœur, votre fille, votre cousine, demandez leur si cela leur est déjà arrivé de se faire accoster, comment elles font si elles doivent rentrer seules le soir dans les grandes villes ou ailleurs, si elles réfléchissent à la façon de s’habiller selon le lieu, le moyen de déplacement, le type d’endroit ou elles doivent aller, si elles ont déjà annulé des sorties juste parce qu’elles ne se sentaient pas en sécurité même avec des « amis », demandez leur, vous verrez.
 
Je n’ai aucun problème à me faire accoster lorsque j’ai envie de communiquer avec quelqu’un. Mais demandez leur si ça leur est déjà arrivé de se faire accoster au début gentiment par un homme qui les salue, leur fait des compliments, parle du beau temps, leur demande si elles attendent quelqu’un … , elles répondent, gentiment la aussi, qu’elles souhaitent rester seules.
Rester seule juste parce qu’elles en ont besoin, elles en ont envie, juste parce qu’elles en ont le droit. L’histoire peut être parfaite si la femme ne se sent pas importunée, dans ce cas, l’échange est possible car accepté par les deux intervenants.
Mais si ce n’est pas le cas, il arrive que l’autre continue un peu plus lourdement, un peu plus insistant, l’obligeant elle à le repousser, d’abord avec des mots appropriés pour ne pas vexer, ne pas l’énerver, essayant de rester calme extérieurement alors qu’à l’intérieur, tout se met en alerte.
Ça peut s’arrêter là ou pas. ça peut aller plus loin, dans l’insistance, dans le lourd, le très lourd, dans la brusquerie, dans l’incompréhension de l’autre vexé d’être repoussé ainsi, dans les gestes insupportables, dans les paroles graveleuses et parfois dans des actes injustifiables.
Juste parce qu’elle est femme, seule et qu’il est homme, seul et très insistant.
 
Ça m’énerve ? oui ça m’énerve. Mais je n’en veux pas aux hommes, j’en veux à certains, ceux qui agissent ainsi, qui refusent de voir dans le regard qu’ils dérangent, qui refusent d’entendre le non qu’elle prononce parce qu’avec leur égo et ce qu’ils ont dans leur froc, il leur est inconcevable d’imaginer qu’une femme peut leur résister, eux qui aiment la perversion et l’utilisent pour assouvir leurs désirs.
J’en veux à ceux qui collent dans le métro, ceux qui nous dévisagent comme de la chair fraîche, ceux qui tout grisonnant accostent les petites jeunes de leurs blagues bien lourdes, j’en veux à ceux qui ne peuvent s’empêcher de parler de cul en présence de femmes, s’ils savaient comme on s’en fiche,
J’en veux à ceux qui n’ont qu’un seul but, arriver à leur fin, coûte que coûte.
Mais j’en veux aussi aux femmes qui jouent ce rôle d’aguicheuses, celles qui se tortillent le cul dans les clips, celles qui n’ont qu’un seul but de vie, le shopping pour plaire, le « de quoi j’ai l’air », je sens le manque de confiance qui se cache derrière ça, je sens  la souffrance et un mal être terrible qui les obligent parfois à se grimer ainsi, je sens le  vide intérieur qui oblige à remplir les armoires d’inutiles.
Je sais qu’elles ne savent pas faire autrement pour nourrir ce vide, remplir ce gouffre, cette faille de manque.  C’est triste.
 
Et j’ai mal aussi.
J’ai mal aux tripes pour celles qui s’en prennent plein la gueule tous les jours, celles qui n’ont pas de portes de sortie de secours et qui subissent, celles qui saignent le jour, celles qui pleurent la nuit, celles qui sont mortes de trouille en entendant la clé dans la serrure, celles qui restent à terre.
J’ai mal aux tripes pour toutes ces jeunes filles qui espèrent, qui rêvent, qui ont des désirs, des envies, des besoins. Et qui rencontrent ce genre de mecs… 
Ces jeunes filles qui comprennent rapidement le danger qu’il peut y avoir dans notre société à être juste une femme. Elles comprennent que certaines choses ne leurs seront pas simplifiés, pas conseillées juste parce qu’elles sont femmes.
Mais je sens bien l’énergie qu’elles pourraient alors mettre pour apprendre s’imposer, ne pas se laisser faire, être écoutée, prendre sa place, elles devront se battre peut-être, sûrement pour s’imposer, être elles-mêmes et se faire ainsi respecter.
J’espère qu’elles sauront trouver les mots justes, les gestes sûrs, pour ne pas s’épuiser dans des combats motivés par la colère, la haine ou le rejet, qu’elles arriveront à canaliser leur énergie en quelque chose de constructif, c’est ce que je leur souhaite du fond du cœur.
 
J’ai mal aux tripes pour ces femmes avancées dans leur vie qui sont en larmes lorsqu’elles viennent me voir et déroulent leur histoire de femme, l’histoire d’une vie parfois subie, parfois blessante, souvent douloureuse, une vie de combats, de service, d’acceptations, d’humiliations même avec l’être proche, quand lui veut mais qu’elle ne veut pas. J’ai mal aux tripes et mes larmes se joignent aux leurs. J’ai mal mais j’admire leur force, leur courage, le fait qu’elles soient là devant moi, femme debout qui se sont relevées, à chaque fois.
 
J’ai mal de voir ce manque de confiance, ce sentiment de n’être rien, de ne servir à rien, d’être juste au service de l’autre, de préférer regarder ses pieds plutôt que de relever la tête. C’est ce que je vois tous les jours et je mets toute mon énergie pour qu’elles découvrent ce qu’elles sont vraiment.
 
J’ai mal aussi pour ces hommes, ceux qui n’y sont pour rien, ceux qui font le même constat et qui luttent auprès de la femme pour que la situation s’améliore. Ils sont là et bien là, à essayer de trouver eux aussi leur place dans cette société patriarcale compliquée. Ils ne savent pas, ne savent plus, sont paumés, effrayés, refermés sur eux mêmes avec leur sensibilité bien planquées.
On a besoin de vous, j’ai besoin de vous dans mon travail où la majorité des personnes qui cherchent à aller mieux sont des femmes.  Mais les deux sont nécessaires.
Avancer l’un avec l’autre, pas l’un contre l’autre. Un besoin, une nécessité, un devoir.
 
8 Mars 2019 : la journée internationale des Droits de la Femme..
 
Et si vous êtes en manque d’idées pour un geste commercial adapté à la journée des femmes qu’on peut étendre à l’année, offrir les serviettes périodiques, les tampons, …
En rappel, les règles, phénomène mensuel, d’où le nom les menstruations qui touche chaque femme entre 12 et 50-55 ans. Soit toute une vie de consommation de ces produits-là. Le budget sur toute une vie ? Pas calculé, surement effrayant. En tout cas une belle fortune pour les entreprises du secteur …   Le prix du sang des femmes… 

Vegvizir mars 2019

Pourquoi ce besoin de s'expliquer ?

Pourquoi ce besoin de s'expliquer ... Bon tant pis, je le fais quand même ! que cela plaise ou non
A tous ceux qui de près ou de loin suivent mon activité dans le domaine du chamanisme, à tous ceux qui s’en inquiètent très fortement et pour eux et l’influence que je pourrai avoir sur eux, (je dois avoir des super pouvoirs que je ne connais pas, faudrait que je pense à acheter une cape, voire même un collant moulant ;-) ), à ceux qui s’inquiètent pour les miens qui subissent cela au quotidien, les pôôôvres, et doivent obligatoirement en souffrir, heureusement des bonnes âmes.. sont là pour les prévenir du danger (si, si , je vous assure ça se dit) et surtout pour moi qui étais si « normale » et a dérapé (sûrement une vilaine peau de banane) et sont donc très inquiets pour ma santé mentale.
Je les remercie du fond du cœur pour leur sollicitude mais je souhaite rassurer tout le monde. Respirez profondément, tout va bien !
Pour ceux qui me connaissaient d’avant, je reste toujours la même, mais en plus calme, plus posée, j’apprécie de prendre du temps pour moi, de consacrer du temps pour d’autres et je précise pour ceux qui me le demandent …
Pour ceux qui ne me connaissaient pas bien, je vous assure que je ne fais pas peur, en tout cas je ne crois, pas, que je suis du genre plutôt sociable et rassurez vous je n’utilise aucune substance bizarre, même pas le tabac voyez-vous qui est une des plantes les plus sacrées au monde, ah si j’en mets un peu dans le feu sacré lors de cérémonie … le cannabis et moi on ne s’est quasiment jamais côtoyé pourquoi parce que ça ne m’appelle pas du tout.
J’avoue que là ou je dérape c’est pour le petit verre de vin, de bière ou de bulles à l’occasion avec les miens ou avec des potes, voilà mon plus grand défaut. Pardon …
Lorsque mes activités se centraient sur ma petite région, dans ma petite pièce, ok, c’était acceptable. Maintenant que ça commence à s’ouvrir sacrément pour moi, grâce à toute l’énergie que j’ai mise dans cette passion, dans ce travail sur moi, là ça commence à s’agiter autour ! ouh là mais que se passe-t-il ? Même Madame Figaro s’en mêle, mais où va-t-on !
Alors je vais juste préciser la définition d’un mot que j’entends souvent à mon égard (et je ne suis pas la seule) et qui concerne une activité pour laquelle notre petit mental reste totalement bloqué dans la compréhension même de son fonctionnement, de ses effets et surtout dénigré par les organismes officiels : Une SECTE ! bouh c’est limite un gros mot.
Wikipédia a dit : Le mot « secte » désigne plus généralement un ensemble d'individus plus ou moins important qui s'est détaché d'un enseignement officiel philosophique, religieux ou politique pour créer leur propre doctrine, et qui travaillent à faire valoir et imposer leur point de vue dans le monde. … abusant de façon statutaire de la vulnérabilité de leur cible … en français, une dimension polémique, et tend à y désigner de nos jours un groupe ou une organisation, souvent à caractère religieux, dont les croyances ou le comportement sont jugés obscurs, inquiétants ou nocifs par le reste de la société.
C’est sûr que ça fait peur et je suis la première à m’en méfier !
Ah bon elle aussi ?? mais alors on ne comprend plus rien !
Ben oui, je suis désolée de vous annoncer que je ne fais pas partie d’une secte, je suis seule dans ce domaine depuis des années et j’ai juste crée une association de partage des traditions nordiques récemment pour pouvoir organiser avec quelqu’un d’autre des ateliers sur plusieurs jours car c’est un boulot de malade à organiser et que partager les énergies, ça permet de faire les choses en un peu plus grand et pouvoir se reposer de temps en temps sur quelqu’un d’autre, ça fait du bien aussi.
Je comprends par contre tout à fait la peur que l’on puisse avoir du chamanisme, puisque je l’ai rejeté pendant 2 ans, pour quelle raison à votre avis …
Et c’est vrai qu’accompagner quelqu’un et l’aider à se guérir juste en l’emmenant en forêt, en bord de mer ou en utilisant un tambour … ça paraît con, n’empêche qu’il se passe des choses par toujours facile à expliquer même pour moi, mais quand on voit l’évolution chez certains on se dit que ça a aidé quelqu’un et je suis heureuse pour cette personne là, tout comme les médecins, les médocs, les hopitaux, les autres thérapies.. Chacun est appelé par ce que ça lui apporte et si ça l’aide c’est tant mieux, vraiment.
Donc si vous ne supportez pas le chamanisme et vous en avez bien le droit, pensez simplement à tous ceux qui au lieu de prendre un médoc, prennent quelques gouttes de la plante qui est à l’origine du médoc (les labos n’ont pas inventé grand chose…) ou qui vont s’assoir au pied d’un arbre pour méditer, je vous assure qu’ils ne vous dérangeront pas, puisque méditer c’est être juste à l’écoute de son corps, de son cœur, de la nature qui n’est pas juste là pour faire de la déco dans vos jardins. Et puis renseignez vous et vous verrez que de nombreux thérapeutes, guérisseurs, chamans agissent désormais dans les hôpitaux, évidemment pas en France … malheureusement, mais dans plein d’autres pays beaucoup plus connectés que nous, à l’environnement, à la nature, à l’humain.
Que le chamanisme n’est pas un retour en arrière puisqu’il a toujours existé, hé oui… un peu étouffé par les gouvernements mais il était là .
J’en termine avec l’influence que cela a sur les autres, la aussi ceux qui me connaissent de par mes multiples activités associatives, sportives etc savent je côtoie énormément de monde, allez, demandez leur si je leur parle une seule fois du chamanisme. Vous verrez, 90 % des gens ne connaissent même pas mon activité. Wouhaou quelle influence j’ai !
Et les 10 % restant sont venus à moi d’eux mêmes... je ne les ai même par forcés en plus
« pfff ils doivent être comme elle »..
Donc rassurez vous, tout va bien pour moi et pour les miens. Vraiment, désolée de vous le dire.
Quand à vous qui tremblez pour vous, détendez vous, je ne compte pas agir sur vous d’une manière ou d’une autre. Pourquoi ?
A vrai dire et très honnêtement parce que je m’en fous totalement. La aussi désolée
Un bon dimanche à vous

Vegvizir Bérangère Septembre 2018